Le concert au "Petit Voisin" du 9 mai 2002 qui redonna ses lettres de noblesse au Neo Glam-Rock transcendantal
     
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Le Groupe a toujour hesite entre une image fortement sexuee, voire sexuelle, voire debile, scatologique avec tout ce qui tourne autour du cul, voire ce qui y rentre et un penchant compliquee pour la saintete. En effet, n'est-il pas l'amour universel (tu le sais, baby..) ? Mais, d'un autre cote, n'est-il pas sponsorise par Satan ? Le probleme reste entier et fait peut-etre toute la richesse ambigue de ce groupe encore si contreverse.
En attendant : Holy noisy shit straight in your ass!!
Screaming Al' en plein lyrisme
We play for Love United, motherfucker
Il joue de la guitare plus vite que Carl Lewis, c'est Ricky Rock

De bien belles images d'un public chaud comme les braises de l'enfer déjà pendant le concert de Nova Express qui chauffait la salle à blanc avant que Les Rebels ne viennent la dechirer a sec, ce qui nous changent de ce monde de violence, de sexe glauque et de drogues rigolottes qu'est celui du rock'n'roll et de la gaudriolle.

Pour son premier concert au sein des Rebels, Matt Le Rock fut le marathonien de la soirée puisqu'il servit avec violence et raffinement les causes jointes du rock engage et de la deconnade underground. Des les premieres minutes, ses contre-temps rageurs sur les sextolets (melange de sexe et de pistolets en solfege) du chorus de basse du morceau phare "Sexual Ettourdissment with Shearazade and the Gypsies" du semillant groupe "Shut the fuck up, Maurice" (dont c'etait aussi le premier concert)
, le firent rentrer dans la legende. La suite, emaillee de giclures de cymbales emerillonees et de peaux moites recevant des coup de baguettes comme la pluie d'or de Zen, ne fut qu'un long battement de coeur a l'unisson avec le public et les spheres celestes.
 
   
 

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